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Ghana

Au Ghana, E-TIC oeuvre actuellement dans le domaine du textile.

Informations sur le Pays

Population: 25.241.998 (est. 2012)
Devise: Le cédi
Langues: anglais (officiel), Asante, Ewe, Fante, Boron (Brong), Dagomba, Dangme, Dagarte (Dagaba), Akyem, Ga, Akuapem.
Religions: chrétiens 68.8%, 15.9% musulmans, traditionnels 8.5%, athées 6.1%.
Appartenance ethnique: Akan 45.3%, Mole-Dagbon 15.2%, Ewe 11.7%, Ga-Dangme 7.3%, Guan 4%, Gurma 3.6%, Grusi 2.6%, Mande-Busanga 1%, other tribes 1.4%, autres 7.8%.
Capital: Accra, 2.269.000
Domaines de Web:.gh
Indicatifs téléphone:  +233

Textile

Dans les décennies qui suivirent l’indépendance du pays, le secteur du textile a dominé le secteur de l’industrie de transformation et a constitué une source importante de revenus. L’industrie textile employait alors environ 25'000 personnes pour une production de 129 millions de yards, fonctionnant à 60% de sa capacité maximale.

Cependant, dès le début des années 1980, les mesures de libéralisation du commerce et la mondialisation ont entraîné un déclin rapide de l’industrie textile ghanéenne qui ne parvenait pas à faire face à la concurrence des produits importés. A début des années 2000, la production de textile ne dépassait pas 65 millions de yards et seules 3'000 personnes travaillaient encore dans l’industrie textile au Ghana. En 1995, les importations de textile ont dépassé les exportations et la tendance ne s’est jamais renversée depuis.

Depuis quelques années, le gouvernement, conscient du potentiel de croissance de l’industrie textile, accorde à nouveau de l’intérêt à ce secteur. Divers programmes visant à la restructuration et à l'amélioration de l'industrie textile et du vêtement ont donc été lancés. Ils ont pour but de permettre d'accroître les possibilités d'emploi dans le secteur du textile pour la population croissante, d’élargir et de diversifier l'économie, de promouvoir l'investissement national et étranger ainsi que de stimuler les exportations de textile.

Le Kente: Le kenté est un tissu africain originaire du Ghana et tissé par le peuple Akan-Ashanti depuis le 12ème siècle. C’est un tissu royal au caractère sacré, et les notables ne le revêtent, drapé à la manière de toges romaines, que pour les cérémonies.

Un kenté est composé de bandelettes multicolores tissées à partir de fils de coton ou de soie sur un métier à tisser traditionnel. Les bandelettes sont ensuite cousues côte à côte. Les motifs et les couleurs ont des significations particulières.

Démographie

En juillet 2012, la population du Ghana était estimée à 25.241.998 individus, dont 2.269 millions vivaient à Accra (la capitale), et répartis selon l’âge de la manière suivante:

  • 0-14 ans: 36.5% (hommes 4.568.273/femmes 4.468.939)
  • 15-64 ans: 60% (hommes 7.435.449/femmes 7.436.204)
  • 65 ans et plus: 3.6% (hommes 399.737/femmes 482.471) (2011 est.)

Le taux de croissance démographique était estimé, en 2011, à 1.787%. 51% de la population vit en zone urbaine, avec un taux annuel d’urbanisation de 3.4% pour la période de 2010-2015.
L’espérance de vie à la naissance est de 61.45 ans, soit 60.22 ans pour les hommes et 62.73 ans pour les femmes (2011 est.).

Langues et culture

La répartition de l’appartenance ethnique se présente de la manière suivante: Akan 45.3%, Mole-Dagbon 15.2%, Ewe 11.7%, Ga-Dangme 7.3%, Guan 4%, Gurma 3.6%, Grusi 2.6%, Mande-Busanga 1%, autres tribues 1.4%, autres 7.8%.

La population parle les langues suivantes: asante 14.8%, Ewe 12.7%, Fante 9.9%, Boron (Brong) 4.6%, Dagomba 4.3%, Dangme 4.3%, Dagarte (Dagaba) 3.7%, Akyem 3.4%, Ga 3.4%, Akuapem 2.9%, autres (dont l’anglais qui est la langue officielle) 36.1%.

En ce qui concerne la religion, 68.8% de la population est chrétienne, 15.9% est musulmane, 8.5% a des croyances traditionnelles, et 6.1% est athée.

Education

Le taux d’alphabétisation de la population ghanéenne est de 57.9%. Il existe cependant une disparité importante entre les hommes et les femmes, puisque le taux d’alphabétisation des hommes est de 66.4% alors qu’il n’est que de 49.8% chez les femmes. Sont considérés comme illettrés ou analphabètes les personnes de plus de 15 ans qui ne savent ni lire ni écrire.

Commerce et emplois

La superficie du pays est de 238.533 sq km (227.533 sq km de terre et 11.000 sq km d’eau). En 2011, le PIB était estimé à .77 milliards, dont 28.3% proviennent de l’agriculture, 21% de l’industrie et 50.7% des services4.

En 2011, les exportations ont représenté un chiffre d’affaire de .13 milliards:

  • Produits de base: l’or, le cacao, le bois, le thon, le bauxite, le manganèse, l’alluminuim, le minerai, les diamants, les produits horticoles.
  • Partenaires: Pays-Bas 11.7%, Grande Bretagne 7%, France 5.7%, USA 5.6%, Ukraine 5%, Belgique 4.6% (2009).

Quant aux importations, elles se chiffraient à .03 milliards pour la même année pour les produits et partenaires suivants:

  • Produits: biens d’équipement, pétrole, denrées alimentaires
  • Partenaires: Chine 16.6%, Nigeria 12.7%, USA 8.4%, Côte d’Ivoire 6.2%, Grande Bretagne 4.5%, France 4.2%(2009).

La monnaie officielle du Ghana est le cédi depuis 1965. Un cédi est lui-même décomposé en 100 pesewas. Le 3 juillet 2007, le Ghana a changé de monnaie. Le nouveau cédi ghanéen vaut 10 000 anciens cédis. Depuis ce changement, il faut 14 000 cédis pour un euro.

La force de travail par secteur est la suivante: agriculture: 56%, industrie: 15%, services: 29% (2005 est.). Le taux de chômage est estimé à 11% (2000 est.) et 28.5% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (2007 est.).

Communication

En 2009, le pays avait 277.900 lignes fixes de téléphone et 17.436 millions de téléphones portables. Avec une population estimée cette année-là par le FMI à 23.108 millions, presque chaque habitant dispose d’un téléphone portable.

Au Ghana, deux stations de télévision appartiennent à l’Etat, de même que deux stations de radio. Il existe également plusieurs stations privées de télévision et de radio, diverses retransmissions de programmes internationaux sont accessibles et il est aussi possible de souscrire un abonnement au câble ou pour la télévision par satellite.

Il y avait en 2010, 60.282 hébergeurs de site Internet et 1.297 millions d’utilisateurs Internet.

Organisation administrative

Le Ghana a un système gouvernemental démocratique. Avec la Local Government Law de 1988, et la Constitution de 1992 qui en a fait une obligation constitutionnelle, la décentralisation a été instaurée au Ghana pour organiser le maillage du territoire en institutions démocratique.

La structure des différents niveaux gouvernementaux est la suivant: Etat > Région > District > Commune > Village.

Le Ghana dispose d’un système original d’organisation de son territoire. Le pays est divisé en dix régions, représentées chacune par un Coordinating Council, composé de représentants non élus et d’un ministre régional nommé. La région est une simple instance administrative déconcentrée. Le district représente l’échelon le plus achevé de la décentralisation. La vie administrative locale est structurée autour des 138 districts. Ils ont été mis en place après l’indépendance pour servir des objectifs démocratiques, puis furent donné une fonction de moins en moins politique de gestion locale.

S’il fallait caractériser schématiquement la situation actuelle, on pourrait dire que le système d’administration locale ghanéen est assurément déconcentré, partiellement délégué et de manière embryonnaire "dévolu". Des secteurs aussi cruciaux que ceux de l’agriculture, de l’éducation ou de la santé, restent des domaines qui relèvent des ministères centraux. Les services délégués concernent l’approvisionnement en eau, l’éclairage public, etc. Les services "dévolus" pour lesquels les Assemblées des districts disposent véritablement du pouvoir de décision sont rares. La réglementation cite, par exemple, l’entretien des routes et des cimetières. Le pouvoir des districts est donc mince. En réalité, leur situation dépend de leur capacité à mobiliser des ressources autres que celles venant de l’État et, dans certains cas, ils parviennent à élargir leur marge de manœuvre et à jouer un rôle non négligeable dans le domaine des projets de développement.

Il faut également mentionner les chefferies traditionnelles ayant survécu à la période coloniale et qui ont démontré une étonnante faculté d’adaptation. Elles sont aujourd’hui des institutions actives, une composante significative de la vie locale, principalement pour tout ce qui relève du domaine civil, du foncier et de la gestion des ressources naturelles.

Les deux systèmes, l’un représentatif, à vocation politico-administrative et au service des citoyens, l’autre coutumier, héréditaire et au service du clan, sont donc aujourd’hui concurrents pour exercer le pouvoir local, élargir leur assise sociale et capter des ressources rares.

Histoire

Issu de la fusion de la colonie britannique de la Gold Coast et du territoire du Togoland trust territory, le Ghana est devenu, en 1957, le premier pays d'Afrique subsaharienne à obtenir son indépendance. Le Ghana a connu de nombreux coups d’Etat avant que Lt. Jerry Rawlings prenne le pouvoir en 1981 et interdise les partis politiques. Après avoir approuvé une nouvelle constitution et la restauration du multipartisme en 1992, Rawlings a remporté les élections présidentielles de 1992 et 1996, mais a été constitutionnellement empêché de briguer un troisième mandat en 2000. C’est John Kufuor qui lui succéda et celui-ci fut réélu en 2004. John Atta-Mills récupéra la place de chef de l'Etat au début de l’année 2009.

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